Provenant de l’ancien couvent San Francescu de Brandu, la Madone fut acquise en 1839 par un collectionneur de passage en Corse, Albin Chalandon.
La Collectivité de Corse se mobilise afin de racheter cette oeuvre majeure qui sera vendue aux enchères par la maison De Baecque et Associés, à Drouot, le 31 mars prochain.
A cet effet, la Fondation du patrimoine et la Collectivité de Corse ont lancé une collecte de fonds pour le rachat de la Madone de Brandu, estimée entre 200 et 300 000 euros.
Le concours de tous est primordial pour espérer la voir rentrer chez elle. Chacun, selon ses moyens, peut être acteur de ce sauvetage.
Une opportunité unique
Dans le cas de son acquisition par la Collectivité, cette oeuvre pourrait être présentée à l’occasion de l’exposition temporaire « Legni Sacri », qui présentera les retables peints sur bois ainsi que les oeuvres en bois de la fin du Moyen-âge en Corse. Un travail d’étude de ce corpus est engagé depuis quelques mois, en partenariat entre les services de la direction du Patrimoine et Luisa Nieddu, chercheuse et spécialiste des retables peints sur bois. La Madonna di Brandu pourra aussi, évidemment, enrichir considérablement les collections du musée de la Corse, en devenant une pièce majeure du parcours permanent.
De plus, son acquisition permettrait de souligner l’importance des communautés religieuses, principalement franciscaines, au sein de la société corse de cette époque et de mettre en lumière le statut social des commanditaires, peut-être les seigneurs Gentile de Brandu (qui auraient fondés le couvent en 1474) ou bien de patrons marins enrichis par le commerce avec la Terra Ferma.
Enfin, cette acquisition permettrait d’illustrer les liens artistiques et culturels qu’entretenait l’île avec la capitale ligure. Il s’agit ainsi d’oeuvrer chaque jour à la préservation de notre patrimoine et de nos paysages. Votre don ira à un projet de qualité !
La Collectivité de Corse se mobilise afin de racheter cette oeuvre majeure qui sera vendue aux enchères par la maison De Baecque et Associés, à Drouot, le 31 mars prochain.
A cet effet, la Fondation du patrimoine et la Collectivité de Corse ont lancé une collecte de fonds pour le rachat de la Madone de Brandu, estimée entre 200 et 300 000 euros.
Le concours de tous est primordial pour espérer la voir rentrer chez elle. Chacun, selon ses moyens, peut être acteur de ce sauvetage.
Une opportunité unique
Dans le cas de son acquisition par la Collectivité, cette oeuvre pourrait être présentée à l’occasion de l’exposition temporaire « Legni Sacri », qui présentera les retables peints sur bois ainsi que les oeuvres en bois de la fin du Moyen-âge en Corse. Un travail d’étude de ce corpus est engagé depuis quelques mois, en partenariat entre les services de la direction du Patrimoine et Luisa Nieddu, chercheuse et spécialiste des retables peints sur bois. La Madonna di Brandu pourra aussi, évidemment, enrichir considérablement les collections du musée de la Corse, en devenant une pièce majeure du parcours permanent.
De plus, son acquisition permettrait de souligner l’importance des communautés religieuses, principalement franciscaines, au sein de la société corse de cette époque et de mettre en lumière le statut social des commanditaires, peut-être les seigneurs Gentile de Brandu (qui auraient fondés le couvent en 1474) ou bien de patrons marins enrichis par le commerce avec la Terra Ferma.
Enfin, cette acquisition permettrait d’illustrer les liens artistiques et culturels qu’entretenait l’île avec la capitale ligure. Il s’agit ainsi d’oeuvrer chaque jour à la préservation de notre patrimoine et de nos paysages. Votre don ira à un projet de qualité !
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