La loi du 30 juillet 1982 portant statut particulier de la région de Corse a créé l'Office d'équipement hydraulique de Corse (OEHC ) sous la forme d'un établissement public, industriel et commercial, placé sous la tutelle de l'Etat et ayant pour mission l'aménagement et la gestion de l'ensemble des ressources hydrauliques de l'île.
Avec la loi du 13 mai 1991, l'OEHC est devenu un établissement public industriel et commercial de la Collectivité Territoriale de Corse, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse, dans son article 15, renforce les compétences de la Collectivité de Corse dans le domaine des infrastructures hydrauliques, transcrites à l'article L4424-25 du CGCT qui précise que la CdC, par l’intermédiaire de son Office d’Équipement Hydraulique (OEHC) en assure l'aménagement, l'entretien, la gestion et, le cas échéant, l'extension.
Avec la loi du 13 mai 1991, l'OEHC est devenu un établissement public industriel et commercial de la Collectivité Territoriale de Corse, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse, dans son article 15, renforce les compétences de la Collectivité de Corse dans le domaine des infrastructures hydrauliques, transcrites à l'article L4424-25 du CGCT qui précise que la CdC, par l’intermédiaire de son Office d’Équipement Hydraulique (OEHC) en assure l'aménagement, l'entretien, la gestion et, le cas échéant, l'extension.
L’OEHC, pour le compte de la CdC, assure une mission de production d’eau agricole et fournit par ailleurs à plusieurs collectivités de l’eau brute, voire potable, à des fins de distribution aux usagers.
La Collectivité de Corse étudie, réalise et exploite les infrastructures nécessaires au prélèvement, au stockage et au transfert des eaux à travers son Office d’Equipement Hydraulique de Corse (OEHC).
La Collectivité de Corse étudie, réalise et exploite les infrastructures nécessaires au prélèvement, au stockage et au transfert des eaux à travers son Office d’Equipement Hydraulique de Corse (OEHC).
De 1982 à 2002, un programme d’investissements de l’ordre de 145 millions d’euros a notamment permis de réaliser : les barrages et retenues de Padula dans le Nebbiu, Urtolu dans le Sartenais, Figari dans le Sud-Est ou encore Bacciana en Plaine Orientale. A ces ouvrages viennent s’ajouter les rehausses des barrages déjà existants (L’Uspidali, Alzitone, Teppe Rosse…), ainsi que le réservoir de Stullone et la réserve du Prunelli.
Cet important investissement a également permis de construire plusieurs dizaines de kilomètres de conduites dans les principales micro-régions de l’île, des réseaux d’irrigation sur plus de 3 400 hectares nouveaux, d’effectuer la mise à disposition du service de distribution d’eau potable dans de nombreuses communes : Communauté d’Agglomération de Bastia, Sartè, Corti, Ruglianu
Sur l’ensemble du territoire, le réseau mis en place par l’OEHC comporte 2 261 km de canalisations dont 1881 km de réseau d’irrigation.
Ces réseaux desservent la majeure partie des zones littorales où les besoins sont importants et la ressource faible. Ce sont donc prioritairement les micro-régions ayant des besoins agricoles ou/et un déficit hydrique qui ont ainsi été équipées.
Cette desserte est effectuée par le biais de stockages (retenues collinaires, barrages, réservoirs souples de grande capacité) remplis, d’une manière générale, grâce à des prises en rivière.
Les importantes modifications démographiques et sociétales annoncées vont naturellement impactées les besoins en eau de manière significative dans les prochaines décennies.
Cet important investissement a également permis de construire plusieurs dizaines de kilomètres de conduites dans les principales micro-régions de l’île, des réseaux d’irrigation sur plus de 3 400 hectares nouveaux, d’effectuer la mise à disposition du service de distribution d’eau potable dans de nombreuses communes : Communauté d’Agglomération de Bastia, Sartè, Corti, Ruglianu
Sur l’ensemble du territoire, le réseau mis en place par l’OEHC comporte 2 261 km de canalisations dont 1881 km de réseau d’irrigation.
Ces réseaux desservent la majeure partie des zones littorales où les besoins sont importants et la ressource faible. Ce sont donc prioritairement les micro-régions ayant des besoins agricoles ou/et un déficit hydrique qui ont ainsi été équipées.
Cette desserte est effectuée par le biais de stockages (retenues collinaires, barrages, réservoirs souples de grande capacité) remplis, d’une manière générale, grâce à des prises en rivière.
Les importantes modifications démographiques et sociétales annoncées vont naturellement impactées les besoins en eau de manière significative dans les prochaines décennies.
Acqua Nostra 2050 – Schéma d’Aménagement Hydraulique de la Corse.
En juillet 2020, le projet Acqua Nostra 2050 - élaboré par l’OEHC - est adopté à l’unanimité à l’Assemblée de Corse. C’est un projet de grande envergure pour la Corse et sa gestion de l’eau. Il s’agit d’un schéma d’aménagement hydraulique visant à sécuriser la ressource et assurer les besoins en eau dans tous les territoires de l’île à l’horizon 2050, rattrapant ainsi un retard historique. L’idée est d’être en mesure d’augmenter fortement la capacité de stockage en eau disponible, notamment par le transfert des ressources, la rehausse des barrages existants et la construction de nouvelles retenues.
Ce plan ambitieux estimé à 600 millions d’euros sur 30 ans s’inscrit dans la continuité du PEI (Programme Exceptionnel d'Investissements) pour la Corse et du PTIC (Plan de Transformation et d'Investissements pour la Corse).
Parallèlement, l'OEHC s'est affirmé comme le partenaire naturel des collectivités locales qui font de plus en plus appel à ses services pour tous leurs problèmes liés à l'hydraulique.
C'est ainsi qu'à l'initiative de l'Assemblée de Corse, a été mis en place au sein de l'OEHC, un service d'assistance technique à l'exploitation des stations d'épuration (SATESE).
Par ailleurs, le laboratoire d'analyses, agréé par le Ministère de la Santé, continue à vérifier la qualité des eaux destinées à la consommation humaine dans l'ensemble des communes de Haute-Corse. Il assure aussi le suivi estival des eaux de baignade (piscine ou mer), procède à des analyses d'eaux usées et intervient dans d'autres domaines, notamment les sols et végétaux, ainsi qu'en cas de pollution dans le milieu naturel.
Plus récemment, l’OEHC s’est doté d’une cellule hydro-climatologie. Celle-ci gère le suivi de 20 rivières dans toute la Corse afin de suivre leurs fluctuations pour une connaissance liée à la prévention des risques d’inondation, pour une connaissance des débits d’étiage en période de sécheresse et pour satisfaire les besoins de la demande en eau brute et potable.
Consulter le site de l’OEHC
Ce plan ambitieux estimé à 600 millions d’euros sur 30 ans s’inscrit dans la continuité du PEI (Programme Exceptionnel d'Investissements) pour la Corse et du PTIC (Plan de Transformation et d'Investissements pour la Corse).
Parallèlement, l'OEHC s'est affirmé comme le partenaire naturel des collectivités locales qui font de plus en plus appel à ses services pour tous leurs problèmes liés à l'hydraulique.
C'est ainsi qu'à l'initiative de l'Assemblée de Corse, a été mis en place au sein de l'OEHC, un service d'assistance technique à l'exploitation des stations d'épuration (SATESE).
Par ailleurs, le laboratoire d'analyses, agréé par le Ministère de la Santé, continue à vérifier la qualité des eaux destinées à la consommation humaine dans l'ensemble des communes de Haute-Corse. Il assure aussi le suivi estival des eaux de baignade (piscine ou mer), procède à des analyses d'eaux usées et intervient dans d'autres domaines, notamment les sols et végétaux, ainsi qu'en cas de pollution dans le milieu naturel.
Plus récemment, l’OEHC s’est doté d’une cellule hydro-climatologie. Celle-ci gère le suivi de 20 rivières dans toute la Corse afin de suivre leurs fluctuations pour une connaissance liée à la prévention des risques d’inondation, pour une connaissance des débits d’étiage en période de sécheresse et pour satisfaire les besoins de la demande en eau brute et potable.
Consulter le site de l’OEHC